« - Tu m'as donné le nom d'une chèvre ! »
« - D'une naïade, Amalthée, d'une naïade. »
« - Dans ce livre ils disent que c'était une chèvre. »
« - Ils disent aussi qu'elle a allaité Zeus. »
« - On s'en fout de Zeus, je porte le nom d'une chèvre maman ! »
« - Amalthée, surveille ton langage. Nous allons a une réception ce soir. »
« - Pourquoi j'ai le nom d'une chèvre ? »
« - Aaah... Je sais pas, mais on aurait mieux fait de te donner celui d'une bourrique ! Maintenant met ta robe, coiffe toi et on n'en parle plus ! »
La jeune fille soupira, d'abord elle n'aimait pas se coiffer, deux, elle détestait les robes, trois elle haïssait encore plus les réception de sang-pur. C'était ennuyeux à mourir. Sans parler que depuis quelque temps sa mère parlait de plus en plus de la fiancée à un illustre inconnu. Illustre inconnu car cette dernière ne l'avait pas encore choisit, l'important c'était d'éviter le drame, et le déshonneur... Ambrosia Nott songeait qu'elle aurait dut fiancée sa fille quand elle était encore toute petite, au moins elle ne lui posait pas de problème a cette époque. Oh, Amalthée n'était pas la pire des enfants agité... Mais quand même. Sa dernière lubie ? Un mariage d'amour, qu'importe le sang, elle ne voulait pas finir par faire chambre à part avec son futur époux, et ne rester avec lui que pour préservé les apparences.
Parfois Ambrosia se mettait à imaginer à quoi pouvait ressembler la vie du point de vue d'Amalthée. Sa jeunesse, sa folie, son insouciance... sa vulgarité par moment. Ambrosia soupira, oui Amalthée avait toujours été un esprit libre qui n'en faisait qu'à sa tête. Depuis toute petite elle savait parfaitement quelle ficelle actionner pour mettre hors de lui son père, quelle mots prononcer, quelle question posée... Tout en restant dans la limite du tolérable. Mettre un pied sur la frontière, mais ne jamais la franchir. Amalthée avait toujours agis comme un moucherons tournant autours d'un lion, insaisissable, insupportable, mais tout en sachant se montrer attendrissante. Longtemps Lucran Nott c'était demandé où atterrirait sa fille à Poudlard. Il penchait fortement pour Gryffondor.
« - Une forte tête comme elle, qui nous rend la vie impossible... Gryffondor j'en suis sûr. Si seulement elle ressemblait un peu plus à son petit frère... Isidore, lui, sait se tenir.»
« - Avec un nom pareille moi aussi je ne me la ramènerait pas trop... » ne manquait jamais de lui répondre Amalthée, un petit sourire malicieux aux lèvres avant de monter dans sa chambre.
Ambrosia n'avait jamais douter que la petite terminerait à Serpentard, elle avait toujours été la seule à remarquée ses coups en douce, et malgré elle n'avait jamais dénoncer la petite fille, trop heureuse de se dire qu'au moins elle avait du caractère, et qu'elle ne se laisserait pas faire par son futur mari. Ah, les deux enfants Nott, le jour et la nuit. Isidore solitaire, sombre, taciturne, et Amalthée, lumineuse, excentrique, délicieusement narcissique. Bien sur, sa fille avait été dure à élevée, toujours à refusé de se soumettre, toujours à penser par elle même et pour elle même. Ce n'est pas toujours ce qu'on attend d'un enfant de son rang, mais, au final elle ne faisait pas beaucoup de vague. Elle s'amusait surtout, croquait sa jeunesse à pleine dent, comme elle avait toujours croquée la vie en étant petite.
Madame Nott soupira, et regarda un moment le photo des prétendant qu'elle avait sélectionner. Son mari penchait pour le jeune Goyle, mais Ambrosia avait une légère préférence pour le jeune Flint, un peu moins bête que le fils Goyle, et sûrement plus intéressant pour une fille comme Amalthée. Encore fallait-il que la petite peste accepte... Et en espérant qu'elle ne rende pas la vie impossible à son fiancé. Ambrosia la connaissait trop bien, et qui qu'il soit le jeune homme qui se verrait imposé à sa fille avait intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Enfin, le jeune Flint semblait mieux, et puis Amalthée et lui étaient amis. En tout cas il lui avait sembler qu'il s'entendait plutôt bien.
Sa main glissa vers d'autre photo, montrant une petite fille qui jouait à cache-cache derrière des arbres. Qu'elle était mignonne comme ça, souriante, joyeuse. Elle devait avoir six ans sur cette photo. L'année où on découvrit ses pouvoirs. Elle avait, sans le faire exprès disait-elle, coloré ce pauvre Zephyr (le hiboux familial) en un rose des plus vif. Cependant avant l'incident, Ambrosia avait souvent vu sa fille très concentrée devant le hiboux. A son humble avis elle n'était pas à son coup d’essai. Quelle soulagement lorsqu'elle fut envoyé à Poudlard, puis répartie à Serpentard. Quel calme dans la maison, ce n'était pas Isidore qui allait faire du bruit, bien trop calme pour ça. N'empêche que les lettres n'avaient cessé de s'enchaîner, récapitulant les derniers exploit de la jeune fille qui avait finit par collectionner les beuglantes de son père ou de sa mère. Ambrosia soupçonnait fort la demoiselle d'en tirer une espèce de gloire personnelle. Ça n'aurait pas été étonnant connaissant le phénomène.
Elle attrapa le sac de cours de la jeune fille, quand allait-elle ranger ses affaires ? Un cahier s'en échappa, et Ambrosia commença à le feuilleté. Elle ignorait que sa fille tenait un journal. La dernière page ne contenait que quelques petites lignes :
- Citation :
'' Ça y est, je maîtrise enfin le français. Ça n'a pas été facile de l'apprendre dans le dos de papa et maman, mais maintenant que je le parle je peux partir vivre en France. J'attendrais la fin de mes études ici, avec un peu de chance je pourrais devenir journaliste là-bas, et commencer une vie loin de toutes mes obligations. La fuite est peut être lâche, mais elle est plus commode que l'affrontement.''
Ambrosia eut un petit sourire, c'était bien Amalthée ça. Elle remis le journal à sa place et jeta les papier sur les potentiels fiancés au feu. Après tout si sa fille rêvait d'être indépendante, ce n'était pas elle qui se mettrait en travers de sa route.
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